Paris est une des villes touristiques les plus visitées au monde. Et d’ailleurs, le tourisme génère beaucoup de bénéfices au gouvernement français. Il existe plusieurs sites que l’on peut visiter dans cette capitale française. Il y a la légendaire tour Eiffel qui est incontournable si l’on passe en France. Il y a aussi la fameuse Arc de Triomphe et le célèbre Musée du Louvre. Parmi ces sites il en existe un qui n’est peut-être pas aussi connu que les autres, mais qui est d’autant plus important à visiter : la Cour des Miracles. Cette place est un lieu qui a son importance dans l’histoire française.

Cour des Miracles : Une place historique

La cour des miracles est un ensemble d’espaces que l’on trouvait autrefois dans les quartiers de Paris, sous la direction de l’ancien régime. C’était une place destinée à recueillir de nombreuses personnes de la basse classe tels que les mendiants ou aussi des prostituées durant le XVIIe siècle. Son appellation est due au fait que les mendiants, qui prétendaient être infirmes durant la journée, perdaient leurs handicaps une fois que la nuit est tombée. La place serait donc un lieu où les miracles de la disparition des infirmités se produisaient. Il est évident que ces mendiants n’étaient pas du tout handicapés, mais la place a été nommée ainsi par ironie. Ces individus sont en général des campagnards victimes de l’exode rural. Ils viennent en ville pour chercher du travail. Certains d’entre eux par contre, sont des miséreuses victimes de la grande ville. Leur nombre ne cessait de croître durant le XVIIe siècle, où les rois Louis XIII et Louis XIV étaient au pouvoir. Pour en savoir plus, visitez www.paris-anecdote.fr.

Un lieu particulier pour les personnages de Victor Hugo

Cette place est la plus connue par le chef d’œuvre littéraire du grand Victor Hugo : Notre Dame de Paris. Effectivement, la cour des miracles est la place où plusieurs mendiants s’organisaient à l’époque. D’après l’auteur, les vagabonds de cette place formaient une association appelée L’Argot qui était régi sous un ordre de hiérarchie stricte et impeccablement organisée. Elle avait de ce fait des règles et des lois comme toute organisation qui se respecte, même si les membres sont exclusivement composés de gueux. Ces mendiants avaient alors un supérieur suprême qu’était considéré comme roi des mendiants et avait le titre de « roi de Thunes » ou aussi «  le grand Coësre ». Ce roi avait une autorité sur tous les mendiants du pays. Il gérait des lieutenants par province qui se faisaient appeler les « cagous ». Ils avaient pour rôle d’instruire les vagabonds de leurs territoires. En dessous des cagous, il y avait les « archisuppôts » qui officiaient dans le rôle du savant parmi les mendiants. Anciennement étudiants, leurs travaux consistaient à enseigner le langage argot aux novices dans l’association de mendiants, en gagnant comme bénéfice le privilège de ne pas payer d’impôts aux rois de Thunes.

Les nombreux personnages de la cour

D’après plusieurs œuvres littéraires de ce temps, la place du miracle était bondée d’une impressionnante foule de vagabonds et de mendiants, mais aussi de voleurs. Ces personnages étaient classés en plusieurs catégories. Il y avait d’abord les « drilles » ou « narquois » qui étaient des faux soldats qui prétendaient être des vétérans de guerre, et ont des cicatrices qui le prouveraient. Il y avait les « malingreux » qui feintaient d’être malade. Tout comme les malingreux, les « francs miteux » étaient des faux malades, mais spécialisés, c’est-à-dire qu’ils ont tous une soi-disant maladie qui était l’épilepsie. Ceux qui fossoyaient d’être des infirmes estropiés, on les appelait les « piètres ». Vu qu’il y avait parmi ces gueux des vétérans victimes de guerre, il y avait aussi de faux marchands qui faisaient semblant d’avoir tout perdu à cause de la guerre. On les surnommait les « mercandiers ». Comme on l’a dit auparavant même en étant des mendiants, il y avait une hiérarchie dans leurs communautés. Il y a de ce fait des types de mendiants qui n’avaient pas le droit de faire la manche durant l’hiver, ce sont les « courtaudes de Boutange ». Il y avait même des enfants qu’on déshabillait, et qui avaient pour rôle de paraitre souffrir d froid d’hiver, cela même en été, pour mendier : ce sont les « orphelins ».

Une visite à travers les anciens temps

Si l’on se contente d’observer les lieux de la Cour des Miracles, cela serait peut-être assez lassant pour le touriste. Car en aspect, la Cour des Miracles est un lieu ordinaire comme tout autre endroit de Paris. Pour bien visiter ce lieu alors, il existe des parcours de lieux où les guides emmènent les habitants vers un voyage à travers le temps en recréant l’ambiance qui régnait jadis dans cette cour. Il y a de ce fait plusieurs personnes qui y jouent les personnages cités auparavant, tels le roi de Thunes et d’autres comme les prostituées, afin de pimenter et d’animer la visite.